Bienvenue : Le dernier habitant à avoir posé ses valises est Davina Claire !
On compte sur vous pour l'accueillir comme il se doit les petits loups.
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Qu'était la Nouvelle-Orléans sans ses festivals colorés, festifs et musicaux ? Cette ville était particulièrement connue pour être la capitale festive des Etats-Unis d'Amérique. En effet, il n'y avait pas un jour sans que des habitants costumés descendissent les rues bondés de curieux, sans que le jazz s'imposait dans les typiques bars inspirés de la culture européenne, et sans que des mariages soient applaudis à la vue de tous. Nul doute, elle était la plus accueillante ville du monde.
C'était donc pour toutes ces raisons, que les Mikaelson avaient tout naturellement choisi de venir s'installer dans la plus grande ville de Lousiane. Eux, qui étaient des grands amateurs de festivités, d'animations et d'histoire étaient tout naturellement conquis à la Nouvelle-Orléans. Tous, sauf Kol. Le cadet de ses frères était bien transparent à l’atmosphère qui se trouvait autour de lui. Pour lui, tant que l'alcool et les filles étaient présents, il était conquis, il ne fallait pas grand chose.
Voilà pourquoi, alors que le soir venait de tomber, rendant la ville encore plus colorée avec ses nombreuses guirlandes positionnées aux balcons des avenues principales, Kol avait choisi de passer le début de soirée en boite de nuit. Il n'y en avait certes, peu, à la Nouvelle-Orléans, mais elles étaient de qualité. Assis dans l'un des plus grand fauteuil de la bâtisse, il regardait les filles se trémoussaient sur la piste, à la recherche de son attention. A sa gauche, une jeune blonde, le cou en sang, vivait ses dernières minutes de sa courte vie. Kol l'avait trouvé trop..provocatrice et avait vite réglé ce problème en goûtant son liquide si vital pour elle, comme pour lui. A sa gauche, une brune avait posé sa tête sur l'épaule de Kol, tandis que lui, avait enroulé son bras autour de sa taille. Il était évident qu'il ne ressentait aucun sentiment pour cette femme. Non, il lui faisait croire le contraire pour mieux la manipuler.
Buvant un verre de sang fraîchement récolté de cette même blonde, il avait, pour l'une des rares fois, dévier son regard sur deux hommes, étrangement calmes au bar, incrusté dans l'un des murs de la boite. Kol écoutait leur conversation et il avait pu distinguer les mots "Mikaelson, ici, a l'abattoir" malgré la musique assourdissante. L'originel n'était pas connu pour défendre coûte que coûte sa famille, il était connu pour le contraire à vrai dire, mais il n'aimait absolument pas que certains parlent de sa famille
Se levant, faisant tomber la brune morte de fatigue sur la banquette couverte de sang, il se dirigeait, le regard froid vers ces deux hommes. Arrivant derrière eux, il plongeait, sans hésitation, ses mains pour serrer à chacun leur cœurs. Les menaçant, il leur demandait, très poliment, ce qu'ils savaient sur sa famille. Leur réponse étonnait étrangement Kol. Rebekah...ici ? A l'abattoir ? Il fallait qu'il le découvre lui-même. Enlevant simultanément les coeurs des deux hommes, il sortit du bar pour se diriger vers la nouvelle demeure d'un certain Marcel Gérard.
La pluie qui tombait abondamment sur la Nouvelle-Orléans nettoyait soigneusement ses mains tâchées de sang. Il fut rapidement arrivé à son ancienne habitation, maintenant occupé par Marcel et ses hommes. Ces derniers le regardaient d'un mauvais œil lorsqu'il pénétrait dans la cour intérieure, mais ne l'attaquait pas. Kol s'amusa à bousculer les hommes qui s'approchaient un peu trop de lui. Connaissant la demeure sur le bout des doigts, il arriva dans le salon, où il trouva Rebekah, dos à lui. Un sourire amusé se dessina sur ses lèvres alors qu'il croisait ses bras sur sa poitrine.
-Tu sais, c'est très désagréable d'apprendre le retour de sa sœur par d'autres. Sister, je sais que je ne suis pas ton frère préféré, mais tu aurais pu faire un effort, pour mon retour parmi ce monde.
Son ton était loin d'être critique, c'était juste sa manière, quelque peu étrange ,de saluer sa sœur. Bien qu'il ne le dira jamais à voix haute, elle lui avait manqué, et c'était bien plaisant de la voir de retour. Regardant les hommes de Marcel, il arquait un sourcil avant de se rapprocher d'elle.
-Ces pathétiques idiots vont rester plantés là comme des morts ? Une chose est sûre, tu ne manques pas de compagnie.
